Pourquoi ce livre ?
Lors des réunions de préparation du prix littéraire de notre réseau, mes collègues et les médiathécaires m’ont vraiment loué ce roman.
Résumé
Employée dans un parc océanographique, Elfie, 18 ans, devient rapidement dresseuse d’orques. Mais alors qu’elle nous raconte sa relation privilégiée avec l’une d’entre elles, Titan Noir, une autre voix dresse un panorama terrifiant de ces parcs… et nous dévoile l’identité réelle de cette orque.
Avis
Je suis très mitigée sur ce roman.
J’ai bien sûr était très touchée par les conditions de vie des animaux marins tels que les décrit Florence Aubry. C’est vraiment terrible de les voir si malheureux. Quelques jours plus tard, une émission de France Inter a fait écho à ma lecture. Les parcs aquatiques sont malheureusement des lieux de vie non-adaptés à ces énormes animaux, notamment les orques.
Titan a beau être un animal tueur d’hommes, nous éprouvons beaucoup de peine pour cet animal. Il est facile de l’excuser et surtout de le comprendre.
Les actions des soigneurs et des directeurs de parcs aquatiques posent beaucoup de questions. Pourquoi laisse-t-on faire ça ? Titan est constamment attaqué par les femelles qui vivent dans le même aquarium. Ils sont victimes de la promiscuité. Chaque matin, inlassablement, il est soigné. Pourquoi n’y a-t-il aucune réaction ?
C’est à peu près tout ce que j’ai aimé dans ce roman.
Le personnage principal est niais. Je n’ai pas du tout aimé Elfie. Elle subit et ne prend aucune décision. Elle se laisse vivre. J’aurais préféré soit qu’elle choisisse de se battre pour la protection de ces animaux, soit qu’elle choisisse sciemment de rester employée du parc.
Le roman est partagé entre des pages blanches, le récit raconté par Elfie, et des pages noires. Le personnage des pages noires n’est qu’un prétexte pour raconter l’histoire de l’orque. C’est vraiment trop artificiel. Je n’y ai pas cru un instant. Il y avait vraiment autre chose à faire ! Je suis très déçue.
La fin ne m’a pas convaincue.
Bilan
Cela m’a amené à m’informer un peu plus sur l’orque Tilikum qui a inspiré Florence Aubry mais cela s’arrête là. Ce n’est pas une lecture mémorable…