Rien n’est noir, Claire Berest

Pourquoi ce livre ?9782234086180-001-T

Il fait le tour des réseaux sociaux. On le voit partout ! Alors lorsque je l’ai aperçu sur la table de présentation des nouveautés, j’ai eu envie de l’emprunter. Je ne connaissais que vaguement la vie de Frida Kahlo et c’était donc l’occasion d’en connaître plus.

Résumé

« À force de vouloir m’abriter en toi, j’ai perdu de vue que c’était toi, l’orage. Que c’est de toi que j’aurais dû vouloir m’abriter. Mais qui a envie de vivre abrité des orages? Et tout ça n’est pas triste, mi amor, parce que rien n’est noir, absolument rien.
Frida parle haut et fort, avec son corps fracassé par un accident de bus et ses manières excessives d’inviter la muerte et la vida dans chacun de ses gestes. Elle jure comme un charretier, boit des trempées de tequila, et elle ne voit pas où est le problème. Elle aime les manifestations politiques, mettre des fleurs dans les cheveux, parler de sexe crûment, et les fêtes à réveiller les squelettes. Et elle peint.
Frida aime par-dessus tout Diego, le peintre le plus célèbre du Mexique, son crapaud insatiable, fatal séducteur, qui couvre les murs de fresques gigantesques.»

Avis

Quelle beauté ce roman ! Cela faisait des années que je n’avais pas lu un roman aussi sublime !

A travers ce roman j’ai découvert qui était la femme derrière l’artiste. Frida Kahlo, une femme tellement libre ! Tellement en avance sur son époque. Une femme qui a souffert toute sa vie et qui a décidé de vivre pour l’oublier.

Mais dans ce roman c’est surtout la femme amoureuse que nous suivons. Un amour si passionnel, si furieux ! Cet amour qui lui donne tant de bonheur et de tristesse également ! Elle donne tout pour Diego Rivera. Elle lui voue toute sa vie.

Ce couple qui faisait vivre la scène artiste de son époque au Mexique mais aussi dans le monde entier n’aura de cesse de s’aimer et de se déchirer jusqu’à la fin de la vie de Frida. J’ai adoré les suivre dans les grands événements de leur vie artistique et privée.

La souffrance de Frida est insupportable tant on l’aime ! Sa fin m’a brisé le cœur et j’ai énormément pleurer…

L’écriture de Claire Berest sublime l’histoire de ce magnifique couple. J’ai été subjuguée par son style. Des phrases hachées, longues, haletantes, rythmées.

Bilan

Magnifique !

Le bal des folles, Victoria Mas

Pourquoi ce livre ?9782226442109-j

C’est mon mari qui me l’a offert pour ma fête. Il me connaît bien car les thèmes sont exactement ce que j’aime dans la littérature : l’histoire et le sort des femmes.

Résumé

Chaque année, à la mi-carême, se tient un très étrange Bal des Folles. Le temps d’une soirée, le Tout-Paris s’encanaille sur des airs de valse et de polka en compagnie de femmes déguisées en colombines, gitanes, zouaves et autres mousquetaires. Réparti sur deux salles – d’un côté les idiotes et les épileptiques ; de l’autre les hystériques, les folles et les maniaques – ce bal est en réalité l’une des dernières expérimentations de Charcot, désireux de faire des malades de la Salpêtrière des femmes comme les autres. Parmi elles, Eugénie, Louise et Geneviève, dont Victoria Mas retrace le parcours heurté, dans ce premier roman qui met à nu la condition féminine au XIXe siècle.

Avis

Le début de ce roman m’a complètement emballé. L’histoire de ce bal à la Salpêtrière m’était totalement inconnue. J’ai aimé suivre le quotidien de ces femmes parfois folles et parfois juste trop indépendantes. Le roman se divise en trois points de vue :

  • L’infirmière en chef : c’est un personnage extrêmement touchant. Elle voue sa vie à l’hôpital mais découvre très vite que seuls les hommes prennent des décisions et que son avis à elle n’a aucune importance.
  • Les « folles » déjà internées. Nous faisons connaissance, à travers Louise, jeune internée de 16 ans, avec les pratiques de Charcot. Je ne me suis pas du tout renseignée sur ces-dites pratiques. Il semble qu’il ait fait avancer la science de la psychologie féminine. Le roman ne lui rend pas du tout hommage, bien au contraire. La description de ses séances d’hypnose public où il apparait comme une star sur l’estrade m’ont donné la chair de poule ! A travers ces « folles » l’autrice s’intéresse au sort des femmes au XIXe siècle.
  • Une jeune femme de très bonne famille, très indépendante, qui va très vite finir internée.

L’énorme bémol que je mets à ce roman c’est son évolution vers l’ésotérique. Quel dommage d’être passé par ce biais. Le quotidien des internées était largement suffisant ! Cela m’a vraiment tout gâché !

Bilan

Je me suis attachée aux personnages. C’est la seule raison qui m’a fait finir ce roman.

Meurtres en majuscules, Sophie Hannah

Pourquoi ce livre ?518Am3Fdv3L._SX210_

J’adore les livres d’Agatha Christie. Ce sont les premiers romans policiers que j’ai lu. C’est mon oncle qui me les avait fait découvrir. A chaque fois que j’allais chez lui, je dévorais un nouveau tome. Et bien sûr, Hercule Poirot est mon détective préféré ! Du coup, quand j’ai vu que les ayants droit avaient autorisé Sophie Hannah à reprendre ce fameux détective dans un roman, je me suis empressée de le lire !

Résumé

Hercule Poirot a décidé de mettre au repos ses petites cellules grises en surchauffe. Il se réfugie incognito dans une pension londonienne, où il fait la connaissance de l’inspecteur Catchpool. Un soir, trois meurtres sont commis dans trois chambres à trois étages différents au Bloxham, un hôtel luxueux de Londres. On retrouve un bouton de manchette en or, gravé des initiales PIJ, dans la bouche de chacune des victimes. L’énigme est trop tentante ! Poirot n’y résiste pas et offre ses services à l’inspecteur Catchpool. Pour démêler les fils de l’intrigue, il va falloir à Poirot toute son habileté, et à Catchpool beaucoup de patience…

Avis

Ce roman ne va pas me laisser un souvenir inoubliable…

L’auteur a bien repris la forme des romans policiers d’Agatha Christie. Tous les indices sont bien mis en place durant tout le roman. Les circonstances sont bien amenées. Le crime intéressant. C’est un roman policier plaisant.

Mais il manque vraiment d’un petit quelque-chose ! Un peu de rythme, un peu de suspense, un peu d’action… Je ne sais pas trop mais n’est pas Agatha Christie qui veut !

Bilan

Je l’ai lu d’une traite mais je ne le recommanderais pas…

La librairie des rêves suspendus, Emily Blaine

Pourquoi ce livre ?51LZHTAbKtL._SX315_BO1,204,203,200_

Ce livre m’a été offert par les collègues en cadeau de fin d’année. Ma super collègue de lettres a aimé le clin d’œil du prénom de l’auteur ! C’est un roman que j’avais remarqué. Certaines fois, j’ai très envie de lire des romans feel good !

Résumé

Sarah, libraire dans un petit village de Charente, peine à joindre les deux bouts. Entre la plomberie capricieuse de l’immeuble, les murs décrépis et son incapacité notoire à résister à l’envie d’acheter tous les livres d’occasion qui lui tombent sous la main, ses finances sont au plus mal. Alors, quand un ami lui propose un arrangement pour le moins surprenant mais très rémunérateur, elle hésite à peine avant d’accepter. C’est entendu : elle hébergera Maxime Maréchal, acteur aussi célèbre pour ses rôles de bad boy que pour ses incartades avec la justice, afin qu’il effectue en toute discrétion ses travaux d’intérêt général dans la librairie. Si l’acteur peut survivre à un exil en province et des missions de bricolage, elle devrait être capable d’accueillir un être vivant dans son monde d’encre et de papier…

Avis

J’ai été très surprise par ce roman. J’ai été surprise de l’apprécier autant.

J’ai aimé le contexte. Une jeune femme un peu paumée a repris la bibliothèque de livres d’occasion de sa grand-mère. C’est une bibliothèque salon de thé que je rêve d’ouvrir ! Elle est passionnée par son travail et par la littérature. Cette boutique c’est toute sa vie. C’est une héroïne très agréable à suivre. Pleine d’idéaux et d’une naïveté très touchante.

En parallèle, nous suivons un comédien. Mal dans sa peau, bagarreur, à vif… et beau gosse ! Trop stéréotypé. C’est vraiment le personnage type que je n’aime pas du tout…

Bon bien sûr, dès le début on sait très bien que ces deux là vont finir ensemble… Mais pourtant ça fonctionne ! J’ai vraiment adhéré à leur histoire d’amour.

Il se lit très vite. L’écriture est fluide et sans difficultés.

C’est un livre très drôle et très touchant. Il m’a vraiment fait passer un très bon moment. Une belle lecture d’été !

Hamish Macbeth, T1 : Qui prend la mouche, de M.C. Beaton

Pourquoi ce livre ?9782226435927-j

J’ai bien aimé les deux premiers tomes d’Agatha Raisin du même auteur. Ce sont des romans à la Agathe Christie qui sont toujours très agréables à lire. Du coup, quand j’ai vu qu’elle sortait une nouvelle série de romans, je me suis jetée dessus !

Résumé

Policier du petit village de Lochdubh situé au beau milieu des Highlands en Écosse, Hamish Macbeth manque totalement d’ambition professionnelle mais il peut cependant compter sur son intuition naturelle pour mener à bien ses enquêtes. Ses qualités lui seront bien utiles quand le corps sans vie de Lady Jane Winters, langue de vipère notoire et participante au stage de pêche à la mouche du village, est retrouvé dans la rivière.
Secondé par la délicieuse Priscilla Halburton-Smythe, Hamish s’immerge en eaux troubles pour démasquer l’assassin.

Avis

Le personnage principal tout d’abord. Je ne l’ai pas du tout aimé ! Je déteste les anti-héros. On se doute bien qu’il va résoudre le crime puisque son nom est dans le titre. L’auteur passe beaucoup trop de temps à le dénigrer et nous rappelle tout le temps que c’est un loser ! D’ailleurs personne ne l’aime et tous les personnages du roman le sous-estime. Sauf, merci la cohérence, la fille du baron local. Superbe fille riche qui, on s’en doute dès les premières lignes, finira par lui tomber dans les bras dans un tome prochain.

Le récit se déroule dans les highlands en Ecosse. C’est très dépaysant. J’ai beaucoup aimé les descriptions des lochs, de la végétation et des habitudes des habitants du petit village où se déroule l’action. J’aime aussi le fait que le roman se déroule dans les mêmes années que les romans d’Agatha Christie. Les lords, le tea time, les beaux vêtements pour aller souper, etc. Je suis à chaque fois transportée dans une époque qui me fascine et que j’aurais bien volontiers vécue.

Par contre, tout comme Agathe Raisin, c’est lent ! Très lent ! Le meurtre n’a lieu que dans les cent dernières pages. Même si c’est clairement un parti pris de bien situer les événements qui amènent au meurtre, le début est bien trop long. Il faut s’accrocher pour ne pas renoncer à la lecture de ce livre. Par contre, une fois le meurtre commis, l’auteur m’a complètement raccrochée. L’enquête est rondement menée ! Même si j’avais quelques soupçons, j’ai bien aimé la scène de révélation.

Les personnages autour de l’enquête sont très intéressants. Chacun a sa part d’ombre. Ils sont complexes et tous soupçonnables. J’ai bien aimé découvrir au fur et à mesure de l’enquête pourquoi chacun aurait pu tué la victime.

Bilan

Un court roman parfait pour les vacances qui ne tient pourtant pas toute ses promesses !

Les Orphée, Eric Metzger

Pourquoi ce livre ?31SdHxAW-kL._SX195_

Je l’ai beaucoup vu circuler dans la blogosphère et sur twitter et alors qu’il ne me donnait pas du tout envie (je déteste ce que fait Eric Metzger dans Quotidien) il avait de bonnes critiques. Je me suis donc laissée tenter.

Résumé

Un jour, Louis, trentenaire à la vie monotone, achète un vieux téléphone dans une brocante. Une fois chez lui, alors qu’il s’amuse à le tester, Louis découvre que son nouvel appareil est en réalité une machine à téléphoner dans le passé. Grâce à celle-ci, il parvient à joindre son père, pourtant défunt depuis des années. Le téléphone pourra-t-il empêcher la disparition de ce dernier ? Un soir, Orphée décide de partir à la recherche d’Eurydice. Malheureusement, il ne connaît rien d’elle, ne sait pas du tout à quoi elle ressemble : elle est un fantasme impossible, une lumière au bout d’un couloir sans fin. Tout ce qu’il espère finalement, c’est qu’une fois dans ses bras, il trouvera enfin la paix. L’enfer d’Orphée, c’est la nuit, les soirées, l’alcool, les souvenirs. Il l’arpente, guidé par le fidèle Virgile, et dévore les cercles nocturnes les uns après les autres, remplis de nymphes et de démons : Eurydice où es-tu ? Louis et Orphée, le jour et la nuit, chacun poursuivant une chimère. Jusqu’où la folie peut-elle les conduire ?

Avis

Je suis très très mitigée sur ce roman.

Points positifs

Eric Metzger a une très belle écriture. Son style est simple mais il permet de nous transmettre les émotions de ses narrateurs. Les chapitres (et le livre en général d’ailleurs) sont courts. Le roman est vraiment bien rythmé et ne connaît aucun temps mort.

Le fantastique est très bien dosé. Il n’entre dans le roman qu’à travers le téléphone et la voix du père mort depuis très longtemps. Il n’est qu’un prétexte. Le roman est surtout une fine analyse de l’émoi du narrateur à l’écoute de cette voix d’outre-tombe. Comment réagir face à ce père qui est mort mais qui revit grâce à ce téléphone ? Comment faire pour le sauver d’une mort certaine ? Le narrateur en devient fou et plonger avec lui dans les méandres de ces interrogations est vraiment très intéressant ! Le personnage est tellement réaliste qu’on plonge à corps perdu dans ce texte.

La fin est belle. C’est suffisamment rare pour le souligner !

Le point négatif

Le roman est partagé entre deux narrateurs. Celui qui découvre le téléphone et Orphée. Dans toutes les parties où c’est Orphée qui parle, le texte devient lourd en multipliant les répétitions et les références exagérées sur la mythologie grecque. En plus, il ne se passe strictement rien. Orphée passe de boîte en boîte pour écumer tout son malheur dans l’alcool.  On devine très vite la vraie identité de cet être de la nuit. Mais non, je ne suis pas du tout d’accord avec cela. Je trouve que les deux personnages ne vont pas du tout ensemble. Je ne comprends pas cette recherche effrénée d’Eurydice ! Elle ne colle pas du tout au personnage. La correspondance entre les deux ne fonctionne pas ! A la fin, j’ai même ignoré deux ou trois chapitres sur Orphée et je suis sûre de ne rien avoir raté…

Bilan

Je n’ai aimé que les parties sur le narrateur au téléphone, donc 50% du roman… Le même roman sans les parties sur Orphée aurait été excellent. Un auteur que je vais continuer de lire en tout cas !

Une sirène à Paris, Mathias Malzieu

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J’aime vraiment beaucoup Mathias Malzieu ! J’ai quasiment lu tous ses livres et ils m’ont vraiment bouleversée ! Un vampire en pyjama m’avait particulièrement émue. Du coup, j’étais très impatiente de lire son nouveau roman.

Quatrième de couverture

« Surprisiers : ceux dont l’imagination est si puissante qu’elle peut changer le monde – du moins le leur, ce qui constitue un excellent début. »

Mon résumé très bref pour ne rien raconté :

Un jeune homme complètement farfelu et à l’imagination débordante découvre une sirène blessée sur un quai de la Seine.

Avis

Peut-être que j’attendais trop de cette lecture car elle me laisse totalement sur ma faim. Je ne peux pas dire que je n’ai pas aimé cette lecture mais elle ne m’a pas non plus tout à fait conquise.

Le style de Mathias Malzieu est toujours aussi magnifique. Chaque phrase est de la poésie pure. Les mots sont beaux. Son imagination ne cesse de me surprendre. Chaque nouveau roman explore un peu plus son imaginaire pour nous en livrer une infime partie. J’espère que cette matière poétique ne se tarira jamais et que Mathias Malzieu continuera à nous donner des textes aussi merveilleux !

J’ai été beaucoup moins séduite par l’histoire. Pourtant, l’idée de base est intéressante : les aventures d’un jeune héros farfelu qui trouve une sirène sur les bords de Seine. Mais quelque chose n’a pas pris.

Tout ce qui entoure l’histoire est du Mathias Malzieu pur jus : une péniche où on sert des burgers aux fleurs, une grand-mère délurée qui a légué sa personnalité à son petit fils, les surprisiers (sorte de philosophie qui veut que la vie doit rester une surprise), etc. Les personnages secondaires sont toujours aussi fabuleux.

Alors pourquoi ne suis-je pas emballée ? 

L’histoire est trop prévisible. Une histoire d’amour qui naît entre la sirène et le héros pourquoi pas (c’est même essentiel à l’intrigue), mais elle est sans aucun relief ni originalité. Je me suis ennuyée devant la naissance de cet amour.

Le personnage du médecin qui veut venger son amoureux tué par la sirène est vraiment too much. Elle n’apporte rien du tout au récit. Au vu de la fin, on pouvait tout à fait imaginer une histoire sans elle. Ce personnage trop stéréotypé m’a vraiment gêné dans ma lecture. Les passages où elle apparaissait m’ont été pénible !

En fait, cette histoire je ne l’aurais pas écrite comme ça ! C’est la première fois que mon imagination prend le pas sur le roman que je lis.

J’ai déjà hâte de lire le prochain roman de Mathias Malzieu pour me réconcilier avec ses histoires.

 

Etre professeur documentaliste : semaine 23

Lundi 18 mars

  • J’ai accueilli les documentalistes de mon district pour notre troisième réunion de l’année. Nous travaillons sur un concours d’éloquence inter-établissement sur le thème égalité fille / garçon. J’adore ce thème !
  • J’ai travaillé sur l’Escape Game.
    • J’ai accueilli 56 élèves.

Mardi 19 mars

  • J’ai donné le premier cours d’une séquence sur l’analyse des publicités Evian. Avec ma collègue d’espagnol, nous avons voulu montrer aux élèves que derrière chaque spot de publicité il y a un message. Nous aiguisons leur esprit critique !
  • J’ai travaillé sur mes actions pour le club lecture.
  • J’ai accompagné les troisièmes du projet BD à la médiathèque où nous avons vu un documentaire sur des artistes migrants qui ont raconté leur exil. Nous avons même pu discuter avec le réalisateur.
    • J’ai accueilli 117 élèves.

Jeudi 21 mars

  • J’ai donné le deuxième cours sur droits et devoirs sur internet à un groupe de sixième.
  • J’ai donné le troisième cours sur la méthodologie de l’exposé à un groupe de sixième. Ils ont fini leur document de collecte et leur plan.
  • J’ai beaucoup rangé le CDI.
    • J’ai accueilli 120 élèves.

Vendredi 22 mars

  • J’ai co-animé un cours sur l’analyse des publicités avec ma collègue d’Espagnol. Les élèves ont choisi une publicité sur le site Culturepub.fr et l’ont analysé.
  • J’ai travailler sur le club lecture. J’essaye de trouver une solution pour mettre en avant les abécédaire de mes élèves.
    • J’ai accueilli 150 élèves.

La Trouille, Julia Billet

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Dans le cadre d’un projet BD avec des troisièmes, je rencontre Julia Billet, autrice de La Guerre de Catherine, roman adapté en bande dessinée. Afin de bien préparer cette rencontre, j’ai eu envie de lire un autre livre d’elle.

Résumé

J’ai la trouille. Impossible de dire de quoi. Rien de raisonnable, de raisonné. J’ai peur. Comme si dehors, je n’allais pas retrouver mon corps, ma place. Comme si j’avais oublié les grands espaces, l’horizon et aussi de marcher en ligne droite.
En moins d’un an, j’ai appris à avoir besoin de cette cage. Une perruche, je suis devenue une perruche qui regarde au travers des barreaux en espérant sortir et voir le monde sans ces rayures ; quand on lui ouvre la porte, elle s’enfonce tout au fond de sa cage, terrorisée par le vide que provoque cette porte grande ouverte.

Avis

J’ai vraiment bien aimé ce roman.

Points positifs :

Le roman est très court. En très peu de page l’autrice réussi à tout dire. Pas de longueurs. Chaque paragraphe va à l’essentiel. On ne s’ennuie pas.

Le personnage principal. J’aime ne pas connaître la raison qui l’a emmené en prison. Le sujet n’est pas là. L’autrice s’attache à décrire les sentiments de ce jeune qui est sur le point de sortir. Nous sommes dans sa tête. Nous ressentons donc son malaise. J’ai aimé me mettre à sa place et me questionner sur l’après. La dureté de la prison est effrayante mais la liberté l’est encore plus. La cellule représente un cocon dans lequel il est très difficile de ressortir et d’affronter la vie.

Le programme de réinsertion proposé au jeune homme. Il se retrouve à escalader une montagne avec deux autres détenus. Du temps pour réfléchir, du temps pour reprendre confiance en la vie.

Les personnages secondaires. Les gardiens de prison qui accompagnent les détenus sont tellement vrais ! Humains mais désabusés.

Le style. J’ai aimé le fait que l’autrice n’est pas utilisé un « parler jeune ».

 

Points négatifs :

Au cours de son ascension, le jeune homme croise un oiseau. Je ne comprends pas du tout la signification de cet oiseau… Il a l’air très symbolique mais ce symbole ne m’a pas du tout parlé.

 

Je recommande très vivement ce très beau roman.

La goûteuse d’Hitler, Rosella Postorino

Pourquoi ce livre ?51g2RaeLV7L._SX195_

J’adore les romans historiques et les critiques élogieuses de ce roman m’ont donné très envie !

Résumé

1943. Reclus dans son quartier général en Prusse orientale, terrorisé à l’idée que l’on attente à sa vie, Hitler a fait recruter des goûteuses. Parmi elles, Rosa. Quand les S.S. lui ordonnent de porter une cuillerée à sa bouche, Rosa s’exécute, la peur au ventre : chaque bouchée est peut-être la dernière. Mais elle doit affronter une autre guerre entre les murs de ce réfectoire : considérée comme « l’étrangère », Rosa, qui vient de Berlin, est en butte à l’hostilité de ses compagnes, dont Elfriede, personnalité aussi charismatique qu’autoritaire. Pourtant, la réalité est la même pour toutes : consentir à leur rôle, c’est à la fois vouloir survivre et accepter l’idée de mourir.

Avis

J’ai trouvé ce livre à la fois très intéressant et très attendu.

Intéressant car l’auteur traite d’un sujet que je ne connaissais pas du tout. J’ai pourtant beaucoup lu sur cette période sombre de l’histoire. L’existence des goûteuses d’un Hitler paranoïaque semble évident pourtant. J’ai aimé faire la rencontre de l’une d’elle. Rosa est un personnage très attachant auquel il est très facile de s’identifier. Ce qu’on lui impose est horrible : elle risque la mort à chaque bouchée. Mais très vite l’auteur s’écarte de son propos pour se consacrer à la vie quotidienne de notre narratrice. La vie quotidienne dans la campagne allemande. Je n’avais jamais lu de roman sur la deuxième Guerre Mondiale du point de vue d’un héros allemand.

Deuil, privation, soumission, révolte… Mais il y a un petit « je ne sais quoi » en plus dans ce roman. Le ton est dur mais léger à la fois. Rosa est un personnage complexe qui m’a séduit par ses faiblesses. J’ai adoré la suivre elle et ses camarades dans leurs loisirs, leurs corvées, leurs relations avec les autres. Découvrir leur amitié naissante s’affermir au fil des pages. Cependant, la triste réalité de la guerre me saisi et m’effraie toujours autant !

Par contre, j’ai été très déçue par certains passages de l’histoire. Des lieux communs ou des événements amenés avec de gros sabots ! Je ne peux pas plus expliciter au risque de révéler l’intrigue mais ce n’est clairement pas pour le suspens qu’il faut lire ce livre ! C’est vraiment pénible quand les auteurs cèdent à la facilité !

Une agréable lecture qui m’a appris plein de choses malgré fort air de déjà vu…