Le bal des folles, Victoria Mas

Pourquoi ce livre ?9782226442109-j

C’est mon mari qui me l’a offert pour ma fête. Il me connaît bien car les thèmes sont exactement ce que j’aime dans la littérature : l’histoire et le sort des femmes.

Résumé

Chaque année, à la mi-carême, se tient un très étrange Bal des Folles. Le temps d’une soirée, le Tout-Paris s’encanaille sur des airs de valse et de polka en compagnie de femmes déguisées en colombines, gitanes, zouaves et autres mousquetaires. Réparti sur deux salles – d’un côté les idiotes et les épileptiques ; de l’autre les hystériques, les folles et les maniaques – ce bal est en réalité l’une des dernières expérimentations de Charcot, désireux de faire des malades de la Salpêtrière des femmes comme les autres. Parmi elles, Eugénie, Louise et Geneviève, dont Victoria Mas retrace le parcours heurté, dans ce premier roman qui met à nu la condition féminine au XIXe siècle.

Avis

Le début de ce roman m’a complètement emballé. L’histoire de ce bal à la Salpêtrière m’était totalement inconnue. J’ai aimé suivre le quotidien de ces femmes parfois folles et parfois juste trop indépendantes. Le roman se divise en trois points de vue :

  • L’infirmière en chef : c’est un personnage extrêmement touchant. Elle voue sa vie à l’hôpital mais découvre très vite que seuls les hommes prennent des décisions et que son avis à elle n’a aucune importance.
  • Les « folles » déjà internées. Nous faisons connaissance, à travers Louise, jeune internée de 16 ans, avec les pratiques de Charcot. Je ne me suis pas du tout renseignée sur ces-dites pratiques. Il semble qu’il ait fait avancer la science de la psychologie féminine. Le roman ne lui rend pas du tout hommage, bien au contraire. La description de ses séances d’hypnose public où il apparait comme une star sur l’estrade m’ont donné la chair de poule ! A travers ces « folles » l’autrice s’intéresse au sort des femmes au XIXe siècle.
  • Une jeune femme de très bonne famille, très indépendante, qui va très vite finir internée.

L’énorme bémol que je mets à ce roman c’est son évolution vers l’ésotérique. Quel dommage d’être passé par ce biais. Le quotidien des internées était largement suffisant ! Cela m’a vraiment tout gâché !

Bilan

Je me suis attachée aux personnages. C’est la seule raison qui m’a fait finir ce roman.

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